Les femmes de la génération Z en Europe sont les plus susceptibles de vouloir créer une entreprise pour faire "quelque chose de bien pour le monde" (19% contre 13% pour les milléniaux, 14% pour la génération X et 16% pour les baby-boomers).

Parmi celles qui ont déjà créé leur propre entreprise, les femmes de la génération Z sont nettement plus susceptibles de dire qu'elles l'ont fait pour poursuivre leur rêve (50%) que les milléniales (39%), la génération X (32%) ou les baby-boomers (33%).

Les fondatrices de la Génération Z en Europe sont également plus susceptibles de dire qu'elles sont motivées par la conviction que leur idée peut changer des vies pour le mieux (20% contre 16% en moyenne pour les femmes européennes).

En conséquence, l'éducation et la garde d'enfants figurent parmi les trois premiers secteurs dans lesquels les femmes européennes de la génération Z souhaiteraient créer une entreprise, tandis que les cosmétiques sont de loin le secteur le plus populaire auprès de la génération Z - une tendance que l'on ne retrouve dans aucune autre génération en Europe. 

Principaux secteurs dans lesquels les femmes de la génération Z en Europe souhaiteraient créer une entreprise :

1. Cosmétiques (26% contre 10% moyenne européenne chez les femmes)

2. Garde d'enfants (14% contre 9% moyenne européenne chez les femmes) 

3. L'éducation, par exemple tuteur (13% vs. 10% moyenne européenne chez les femmes) = vendeur en ligne (13% vs. 11% moyenne européenne chez les femmes) 

4. Alimentation et boissons (12% contre 11% moyenne européenne chez les femmes) = Accueil et loisirs (12% contre 10% moyenne européenne chez les femmes)

Malgré un appétit manifeste pour l'entrepreneuriat, l'étude montre que pour de nombreuses femmes en Europe, y compris celles qui ont déjà créé une entreprise, des obstacles subsistent.

Les femmes en Europe se disent moins confiantes que les hommes en ce qui concerne les compétences générales liées aux affaires - en particulier la prise de décisions financières (25% contre 37% pour les hommes), la prise de parole en public (25% contre 32%) et la constitution de réseaux (15% contre 23%).

Ce sentiment s'étend également à la gestion de leur propre entreprise. Le risque d'échec (31%), le manque de ressources financières (29%) et le manque d'expérience (28%) sont les principaux obstacles cités par les femmes qui n'ont pas encore créé leur propre entreprise. En Europe, les femmes sont également plus susceptibles que les hommes de dire que le manque de confiance en soi est un obstacle (21% contre 18% pour les hommes). Cet écart est particulièrement marqué chez les membres de la génération Z (25% pour les femmes contre 21% pour les hommes) et les milléniaux (26% pour les femmes contre 18% pour les hommes).

Les femmes qui ont déjà créé une entreprise déclarent également qu'elles sont confrontées de manière disproportionnée aux responsabilités familiales et à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les fondatrices étant plus susceptibles que les hommes de déclarer que les responsabilités familiales ont constitué un défi lors de la création de leur entreprise (15% contre 11%). Les femmes entrepreneurs sont également plus susceptibles que les hommes de dire qu'elles ont du mal à s'absenter du travail pendant les vacances (48% contre 42%), qu'elles ont plus de mal à concilier la garde des enfants (35% contre 33%) et qu'elles sautent des vacances pour des raisons professionnelles (36% contre 29%).

La formation à l'élaboration d'un plan d'entreprise (21%) et des subventions plus largement disponibles et accessibles pour les petites entreprises (21%) sont les deux principales mesures qui permettraient aux femmes d'Europe d'être plus confiantes dans la création de leur propre entreprise.

Les jeunes femmes sont également plus susceptibles que les générations plus anciennes de penser qu'elles bénéficieraient d'un réseau de soutien, 30% des femmes de la génération Z déclarant que le fait d'avoir un partenaire commercial les rendrait plus confiantes, ce qui est le facteur numéro un pour cette génération. L'accès à un mentor (24%) a également obtenu un score plus élevé que l'accès à des subventions (20%) pour les femmes de la Génération Z.

Beatrice Cornacchia, vice-présidente exécutive du marketing et de la communication pour l'Asie-Pacifique, le Moyen-Orient & Afrique et l'Europe chez Mastercard, a déclaré : "Cette étude met en évidence le remarquable esprit d'entreprise des femmes en Europe, en particulier au sein des jeunes générations.

"Malgré les progrès réalisés par les femmes entrepreneurs, les résultats soulignent également les défis qui subsistent. Ces obstacles soulignent la nécessité de leur apporter le soutien dont ils ont besoin pour réussir. Chez Mastercard, nous nous engageons à construire une économie numérique inclusive et à fournir aux petites entreprises les outils et les opportunités dont elles ont besoin pour se développer et prospérer".

Dans toute l'Europe, Mastercard est le fer de lance d'initiatives qui soutiennent les entrepreneurs et leurs activités. Il s'agit notamment de Mastercard Strive dans l'UE, qui a accordé des subventions allant jusqu'à 500 000 euros à des organisations innovantes soutenant la croissance des micro et petites entreprises dans l'ensemble de l'UE, et de Mastercard Strive au Royaume-Uni, qui a touché plus d'un million de petites entreprises britanniques, dont plus de la moitié sont dirigées par des femmes.

Pour plus d'informations sur les initiatives de Mastercard en faveur des petites entreprises, voir Small & Medium Business Solutions | Mastercard Payment Solutions.

Méthodologie 

L'étude a été commandée par Mastercard et le travail sur le terrain a été réalisé par l'agence de recherche indépendante Opinium. Entre le 16 décembre 2024 et le 3 janvier 2025, une enquête quantitative en ligne a été menée dans 41 pays d'Amérique du Nord, d'Amérique latine, d'Asie-Pacifique, d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique. Elle comprenait

• 42 500 personnes dans la population générale (21 000 en Europe)

• 4 300 entrepreneurs / fondateurs (1 830 en Europe)

La liste complète des pays étudiés : Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Espagne, Autriche, Irlande, Belgique, Norvège, Danemark, République tchèque, Grèce, Pologne, Pays-Bas, Suède, Portugal, Slovaquie, Suisse, Inde, Indonésie, Singapour, Australie, Chine, Thaïlande, Corée du Sud, Afrique du Sud, Nigeria, Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Turquie, Kenya, Égypte, Ukraine, Maroc, Brésil, Mexique, Colombie, Argentine, Chili, Canada, États-Unis.