5ème édition du "Mastercard Index of Women Entrepreneurs"
22 mars 2022 | Paris, FranceLe soutien aux femmes entrepreneures et aux entreprises dirigées par des femmes est crucial pour le rebond économique mondial
- Le dernier Mastercard Index of Women Entrepreneurs souligne la résilience des femmes entrepreneures dans 65 économies, et ce malgré les défis de taille rencontrés pendant le COVID-19.
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La France gagne 3 points dans la promotion des femmes au classement mondial.
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La France, qui se distingue particulièrement en matière de soutien aux PME, occupe la 11e position de ce classement mondial et le 6e rang sur les 20 économies européennes observées.
Paris, le 22 mars 2022 - Le MIWE décrypte l'avancement des femmes entrepreneures dans 65 économies, soit 82,4 % de la main-d’œuvre féminine mondiale. Dans le paysage entrepreneurial, les femmes constituent l’un des plus précieux atouts de l’économie en général. Pourtant, et en dépit de représenter la moitié de la population mondiale, 80 % des entreprises détenues par des femmes ayant des besoins en matière de financement n’y ont pas accès, ou pas assez, et les femmes ne détiennent qu’un cinquième des entreprises exportatrices. En outre, la contribution des femmes à l’ensemble de l’économie est nettement sous-représentée dans les rapports et indices portant sur les startups et la situation économique.
Il rajoute « Le Mastercard Index of Women Entrepreneurs identifie les défis cruciaux que doivent relever les femmes entrepreneures, et les indicateurs chroniques qui laissent espérer un changement dans plusieurs économies. Face à l’accélération du virage numérique, conséquence de la pandémie, il est urgent que les femmes entrepreneures puissent bénéficier de cette nouvelle économie digitale. La France de son côté poursuit le chemin entamé, elle se distingue en matière de soutien aux PMEs, critère pour lequel elle décroche la 5e place au classement mondial, et gagne 3 places concernant la promotion des femmes. »
Le taux d’emploi des femmes a augmenté dans 14 des économies évaluées au cours de la dernière édition du MIWE. Cependant, les données de l’Organisation internationale du travail indiquent pour 2020 une baisse mondiale de 5 % du taux d’emploi des femmes, contre 3,9 % chez les hommes. Malgré la réponse de la communauté internationale pour limiter l’impact du COVID-19, la pandémie a touché les femmes de façon disproportionnée. Cette situation menace de nous ramener des années en arrière en matière de parité dans le milieu du travail et des affaires, ce qui rallonge encore de
Le taux d’emploi des femmes a augmenté dans 14 des économies évaluées au cours de la dernière édition du MIWE. Cependant, les données de l’Organisation internationale du travail indiquent pour 2020 une baisse mondiale de 5 % du taux d’emploi des femmes, contre 3,9 % chez les hommes. Malgré la réponse de la communauté internationale pour limiter l’impact du COVID-19, la pandémie a touché les femmes de façon disproportionnée. Cette situation menace de nous ramener des années en arrière en matière de parité dans le milieu du travail et des affaires, ce qui rallonge encore de 36 ans le délai estimé pour combler l’écart entre hommes et femmes dans le monde (Forum économique mondial, Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes 2021).
Les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Canada occupaient le haut du classement mondial, portés par des notes élevées dans trois domaines : l’avancement, le niveau de connaissance et l’accès financier des femmes. Ces économies continuent de développer les conditions requises pour faciliter l’accès des femmes (soutien et services financiers) et d’accroître leur capacité à démarrer, à diriger et à faire prospérer des activités entrepreneuriales. Les femmes y représentent une forte part des dirigeants d’entreprise, du fait de conditions propices telles qu’une gouvernance de haute qualité, une attitude sociale et culturelle positive et un fort dynamisme entrepreneurial.
Dans 10 économies, et ce malgré un environnement hostile, les femmes se sont affirmées en entrepreneures résilientes, et surpassent les hommes en matière de développement économique. Globalement, elles font preuve d’un esprit entrepreneurial capable de saisir chaque occasion pour réinventer et innover, un facteur déterminant du succès des femmes qui précède de longtemps la crise. Cette volonté d’entreprendre revêt une importance singulière pour la future croissance économique, et c’est en continuant de créer les bonnes conditions sociales, politiques et financières que nous assurerons sa réussite. Les politiques publiques qui soutiennent ouvertement l’entrepreneuriat des femmes contribuent elles aussi, et de façon significative, à une reprise plus rapide et plus équilibrée. Mastercard s’engage à bâtir un monde où les femmes entrepreneures sont représentées et soutenues à égalité avec les hommes. C’est pourquoi, d’ici 2025, l’entreprise a promis de faire entrer 25 millions de femmes entrepreneures dans l’économie numérique.
Encourager les femmes entrepreneures, c’est accélérer la croissance et l’innovation, mais aussi susciter la prospérité des communautés autour des femmes qui réussissent et contribuer, pour toutes et pour tous, à une reprise mondiale plus juste et plus durable.
FRANCE
La France maintient sa 11e position au classement mondial et figure au 6e rang, au niveau européen. Elle se distingue particulièrement en matière de soutien aux PME, critère pour lequel elle décroche la 5e place au classement mondial.
Classement par critère :
La promotion des femmes. En 17e position, la France gagne 3 places au classement mondial, et figure au 5e rang européen. Cette progression est due à des améliorations au niveau mondial sur 3 des 4 critères de l’Index :
- le nombre de femmes dirigeantes d’entreprises (34.6%) qui classe notre économie à la 19e place (+3 places) du classement mondial et à la 5e place en Europe.
- la part des femmes dans des rôles professionnels et économiques, 27e rang mondial (+1 place)
- la part des femmes dans la population active, 16e rang mondial (+2 places)
Quant au taux de 25.2% de femmes entrepreneures, il maintient la France à la 30e position mondiale.
Connaissances et accès aux produits et services financiers. Concernant ces critères, la France occupe la 10e place du classement mondial, en progression de 6 rangs. Notre économie se distingue particulièrement en matière de soutien aux PME (5e rang, +5 places), d’accès aux produits et services financiers pour les femmes (13e rang, +8 places), et d’inclusion financière (15e rang, +7 places).
Conditions de soutien à l'entrepreneuriat. En perdant 6 points, à la 21e place du classement, la France fait figure de mauvais élève. Elle perd en effet 16 places en termes de compétitivité, 3 places en matière de perception culturelle positive pour le succès entrepreneurial, et 3 places concernant le cadre de travail des entrepreneures.
Téléchargez le rapport Mastercard Index of Women Entrepreneurs 2021 [ici].
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Méthodologie
L’Indice Mastercard des femmes entrepreneures (MIWE) se base sur 12 indicateurs et 25 sous-indicateurs permettant de créer des indices : Résultats de l’avancement des femmes, Actifs du savoir et accès financier, et Facteurs favorisant l’entreprenariat. Ils permettent le suivi de facteurs et des conditions qui appuient et stimulent la part des femmes entrepreneures dans 65 économies, représentant environ 82% de la main-d'œuvre féminine mondiale. Cette version actualisée du MIWE classe et note chaque économie en fonction de ses performances au cours de l'année écoulée. En agrégeant ces scores, l'indice fournit une évaluation globale de la situation des femmes dans le monde des affaires, de la finance, de l'éducation et du travail, par rapport à leurs homologues masculins, au niveau national et au niveau mondial. Dans cette 5e édition, le nombre d'économies analysées est passé de 58 à 65 (avec l'ajout du Qatar, de Chypre, de la Bulgarie, du Maroc, de la Jordanie, du Liban et de Madagascar).
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