Le Mastercard Sport Economy prévoit un bond de 44% des spectateurs Français lors des événements sportifs en direct en 2022 

Cette année encore, l’activité physique a constitué une obsession en Europe, la distanciation sociale ayant attisé les passions et  contribué à l’essor des dépenses liées au sport. 

Paris, France, le 3 février 2022 - Selon le Mastercard Sport Economy Index, les événements sportifs en direct enregistreront cette année en Europe un bond de 60 %, et en France un bond de 44% des spectateurs (nouveaux et habitués) par rapport à l’an dernier et ce, malgré les différentes restrictions imposées en Europe pour lutter contre la COVID-19. 

D’après cette enquête réalisée auprès de quelque 10 000 Européens, plus des deux tiers des répondants (67 %) prévoient d’assister à un événement sportif en direct en 2022, alors qu’ils n’ont été que 42 % à le faire en 2021. Si le football, le basketball et le tennis figurent en tête des disciplines les plus populaires, diverses activités sportives nouvellement prisées des spectateurs, comme l’e-sport, devraient accueillir de nouveaux fans lors de compétitions en direct au cours des 12 prochains mois, la moitié des Européens affirmant s’intéresser à un nouveau sport depuis le début de la pandémie.

Une évolution après deux années de restriction d’accès aux événements sportifs qui ont empêché de nombreux supporters d’assister aux rencontres et aux compétitions. Pour s’occuper, beaucoup de personnes se sont tournées vers la pratique d’une activité physique d’après une analyse du Mastercard Economics Institute sur les ventes réalisées dans le réseau Mastercard, agrégées et anonymisées -, les dépenses en articles et services de cyclisme, tennis et golf (autant de sports compatibles avec les règles de distanciation physique) ont dépassé les niveaux observés avant la pandémie.

Une activité physique en plein boom en Europe

L’analyse du Mastercard Economics Institute indique que les achats par carte bancaire, des consommateurs européen, de biens, services et expériences dans le domaine du sport ont augmenté de 2,5 % en 2021 par rapport aux chiffres d’avant la pandémie (2019), avec une hausse de 14,6 % des ventes au détail de matériel sportif (clubs de golf, balles de tennis, vélos, etc.).

Par ailleurs, plus de la moitié (51 %) des Européens font aujourd’hui plus de sport qu’avant la pandémie, notamment les Français (54 %), les Italiens (53 %) et les Espagnols (53 %). En outre, 60% d’entre eux préfèrent s’entraîner à la maison ou en extérieur, plutôt qu’en salle ou dans un complexe sportif. Face à ce constat, il n’est guère surprenant que le secteur des articles de sport ait affiché une croissance nettement supérieure à celle des dépenses de consommation globales en Europe : l'achat d'équipements sportifs au cours des 18 derniers mois fut particulièrement populaire auprès des Espagnols (50%), des Anglais (49%), des Français (48%), et des Italiens (48%).

En comparant plus particulièrement le second semestre 2021 à la même période avant la pandémie (2019), l’analyse montre que le cyclisme a enregistré la plus forte augmentation des dépenses (plus d’un tiers), devant le tennis (près d’un tiers) et le golf (environ un cinquième).

En Europe, la randonnée est considérée comme le sport le plus pratiqué en 2021, devant la course à pied et la natation. En outre, la popularité de la randonnée devrait s'accroître et toutes les personnes interrogées semblent avoir bon espoir de pratiquer ce sport en 2022. En revanche, le rugby, le cricket, le hockey sur glace et le ballet sont les sports les moins pratiqués en 2021 dans le monde.

Prévisions optimistes pour le sport en direct en 2022

L’étude démontre également que de nombreux fans de sport ne peuvent assouvir leur passion uniquement devant la télévision. Quatre personnes sur dix se désintéressent du sport lorsqu’elles ne peuvent pas assister aux rencontres ou aux compétitions en personne, l’ambiance et la socialisation étant les deux éléments qui leur ont le plus manqué après la fermeture des stades. 

Les Européens prêts à voyager

Les consommateurs européens ont également l’espoir que les 12 prochains mois leur offriront davantage d’occasions de voyager : en effet, un tiers d’entre eux prévoient des vacances sportives en 2022.

Le ski constitue un pilier du tourisme sportif en Europe. Ainsi, 34 % des répondants se préparent à dévaler les pentes enneigées du continent cette année. Des intentions particulièrement élevées en France, Italie et Royaume-Uni. Alors que les restrictions sans cesse remodelées continuent d’affecter le secteur, l’envie de skier des Européens est indéniable.

On observe également que depuis la pandémie, les Français changent leurs habitudes sportives. 63% d’entre eux, sont en effet plus enclins à faire de l'exercice dans des environnements à l’air libre (maison, jardin, parc, …) que dans une salle de sport. Une tendance qui s’observe également chez les Espagnols (67 %), les Anglais (67 %) et les Italiens (61%).

D’autre part, les habitants de France (37%), Italie (44%), Espagne (41%) et du Royaume-Uni (41%) sont les Européens particulièrement désireux d'acheter des équipements pour leurs futurs projets de vacances sportives en 2022. 

Note de la rédaction

L’analyse du Mastercard Economics Institute s’est penchée sur les données de vente effectuées dans le réseau Mastercard, agrégées et anonymisées, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Croatie, en Espagne, en Finlande, en France, en Grèce, en Irlande, en Italie, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal, en République tchèque, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Russie, en Slovaquie, en Slovénie, en Suède et en Suisse. Créé en 2020, le Mastercard Economics Institute analyse les tendances macro-économiques à travers le regard du consommateur. Cette enquête a été réalisée par Dynata, sachant que N = 1 000 réponses complètes sur les marchés suivants : Allemagne, Autriche, Bulgarie, Espagne, France, Italie, Pologne, Royaume-Uni et Slovénie. N = 1 000 en Russie avec les partenaires du panel. Ces réponses ont été recueillies entre le 24 novembre et le 14 décembre.

Dynata emploie une méthodologie diversifiée pour garantir la qualité des données, telles que l’évaluation des anomalies du modèle d’enquête, le contrôle des réponses rapides (speeders) et linéaires (straightliners), la vérification de cohérence avec les réponses de profilage et la correspondance entre les données d’expert et de tiers, ainsi que la localisation géographique.

À propos de Mastercard : mastercard.com

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