Obstacles à l'autonomisation financière

Les femmes de la région ont admis qu'elles n'avaient pas confiance en leurs employeurs en ce qui concerne l'inclusion financière. En effet, seules 25% des femmes déclarent que leur employeur leur offre des politiques de soutien telles que l'égalité de rémunération et des options de retraite favorables sur le lieu de travail.

Les résultats ont également révélé d'autres facteurs qui les freinent, les femmes s'abstenant de soulever des questions financières pour des raisons de confidentialité (41%) et près d'un tiers (29%) craignant le jugement qu'elles pourraient recevoir.

Et ce, bien que deux tiers des femmes (64%) déclarent qu'elles apprécieraient une plus grande transparence en matière de rémunération et de finances.

L'écart de rémunération entre les hommes et les femmes a également été mis en évidence comme un obstacle à l'autonomisation financière des femmes. En effet, au rythme actuel, les femmes ne devraient pas percevoir un salaire égal pour un travail de valeur égale avant 2277².

Les femmes du Portugal (41%), de Pologne (37%), d'Espagne (31%) et d'Italie (31%) sont les plus susceptibles de penser que l'écart salarial entre les hommes et les femmes entrave leur autonomie financière.

La compréhension personnelle des finances est moins préoccupante

Contrairement à ce qui se passe sur le lieu de travail, les femmes ont l'impression de mieux maîtriser leurs finances à la maison. Compte tenu de l'incertitude économique récente, les femmes se disent très confiantes dans leur compréhension de l'épargne (68%) et de la manière d'établir un budget (51%). L'étude a également montré qu'ils comprennent bien le fonctionnement des prêts hypothécaires (42%).

Il existe cependant une grande disparité entre les hommes et les femmes en matière d'investissements, puisque 38% des femmes sont confiantes dans leur compréhension des investissements, contre 54% des hommes.

Les avantages de l'autonomie financière sont également évidents.

Pour les femmes qui se sentent financièrement autonomes, près de la moitié d'entre elles reconnaissent que cela a renforcé leur confiance en elles et, sans surprise, beaucoup (46%) ont donc très envie de rechercher des informations et des conseils pour améliorer leurs finances.

Les médias sociaux sont une source croissante de conseils

À la recherche de conseils financiers et pour améliorer leur confiance financière, la majorité des femmes se tournent vers les médias sociaux.

Plus des trois quarts (77%) ont déclaré que les vidéos YouTube constituaient une forme efficace d'éducation, suivies par Instagram (64%) et TikTok (62%).

Seulement 4% se sont tournés vers des outils numériques tels que les conseillers en gestion de patrimoine, même si la grande majorité de ceux qui l'ont fait les ont trouvés efficaces et utiles (77%).

D'autres préfèrent se tourner vers les cours en ligne et les webinaires pour renforcer leurs connaissances financières, 81% les trouvant utiles.

L'étude a également révélé où les femmes en Europe sont le plus susceptibles de chercher des conseils financiers :

• La Pologne (75%), la France (69%) et le Royaume-Uni (69%) considèrent TikTok comme une source efficace d'informations financières, tandis que les femmes vivant en Suisse (54%) et en Autriche (50%) sont plus sceptiques à l'égard de la plateforme de médias sociaux. 
• Cependant, les Suissesses sont beaucoup plus disposées à demander conseil à leurs collègues et amis, l'étude révélant que 46% discutent ouvertement de leurs finances.  
• Les femmes vivant en Espagne et au Portugal sont les plus susceptibles de se tourner vers leurs amis et leur famille pour les aider à prendre des décisions financières (56% et 57% respectivement). En revanche, les femmes vivant en Belgique (39%) et en France (35%) se sentent moins soutenues par leur entourage.   
  
  

"Ces dernières années, de nombreuses avancées ont été réalisées en faveur de l'égalité des femmes sur le lieu de travail et au-delà, mais des progrès restent à faire", déclare Eimear Creaven, présidente de Mastercard pour l'Europe de l'Ouest. 

"En cette Journée internationale de la femme, l'importance de l'investissement dans les femmes occupe le devant de la scène et seule une femme sur quatre se sent soutenue financièrement sur son lieu de travail. Nous avons donc clairement l'occasion de poursuivre nos efforts en vue d'améliorer la situation des femmes et leur autonomie financière, et de veiller à ce que les inégalités sur le lieu de travail soient combattues.  

"Chez Mastercard, nous nous attachons à créer un monde meilleur pour les femmes sur notre lieu de travail et dans la société au sens large ; il s'agit notamment de garantir l'égalité salariale, d'élargir les possibilités offertes aux employées, de soutenir les propriétaires de petites entreprises et les startups, et d'inspirer les carrières dans les STIM pour les jeunes filles afin d'autonomiser la prochaine génération de femmes." 

L'égalité des sexes fait partie intégrante de l'ADN organisationnel de Mastercard. Globalement, les femmes chez Mastercard gagnent 1,00 $ pour chaque 1,00 $ gagné par les hommes, sur la base d'employés de même niveau effectuant le même travail.   

En outre, depuis 2020, l'entreprise a fourni à 27 millions de femmes entrepreneurs des solutions qui peuvent les aider à développer leurs entreprises, dépassant l'objectif initial de 25 millions d'ici 2025.   

Grâce à Girls4Tech, Mastercard a également touché près de 6 millions de filles dans le monde, les incitant à poursuivre des carrières dans les STIM et faisant un pas important vers l'autonomisation de la prochaine génération. Le programme a été mis en œuvre dans 63 pays, dont 23 en Europe.    

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